Jour 4, samedi 08 février
Sans nul doute possible
L’écrivain retrouve sa table, le musicien son lit, Jean-Pat ses lunettes. C’est le matin.
Hier, départ toujours aussi poussif vers les 10h30. Direction métro.
Le programme de ce jour : Pont de Brooklin. Votre serviteur n’ayant ni la passion de la hauteur ni celle des ponts s’arrête à la station d’avant et attaque courageusement un Starbucks à grands coups de livres. Vraiment curieux lieu où d’avantage de gens font la queue pour les wc que pour commander.
Les marathoniens reviennent, arrêt devant une troupe de street dance, amusant. Nous nous séparons. À chacun son New York. D’après mes échos, certains ont cherché les quartiers (Little Italy, China Town), d’autres sont retournés dans les magasins de musique. Pas de problème. Arthur maîtrise, Aymeric impulse et Johan sémaphore vivant grâce à son anorak multicolore, multifonction marche en tête.
Le grand prix des capuches est partagé par Aymeric toque noir, lunettes noires et Johan toque blanche jaune verte, tu ne peux pas le perdre.
Avec Jean-Pat, Apple Store en haut de la 5e, grande bibliothèque, la gare Grand Central, restau irlandais et descente vers Greenwich village. Nous recherchons un bar, le Why Not.
Tout est à Greenwich. Le Small, le Village Vanguard, le Why Not et bientôt Jean-Pat and Daniel.
Carte en main nous affrontons les avenues, les rues, les erreurs de Jean-Pat pour finalement et par hasard, arriver devant le Why Not. Un seul mot : Le talent.
Bar curieux, personne ne te demande rien. Tu peux rester des heures, là, sans rien consommer. Le proprio nous parle en français, connais Toulouse, est batteur et à joué avec Bojan Z. Le talent ! Nous attendons un jeune batteur italien entendu la veille, pour une causerie.
Le voilà et durant une heure, bla-bla-bla nous parlons chiffons ! Ce jeune homme parle français… Le talent !
Début de soirée, chacun sa route musicale. Jean-Marc guide à la recherche du Blue Note. Son flair le trahit quelque peu, nous tournons et retournons avant d’y arriver. To late, nous attendons le deuxième set. Ron Carter Quartet… Du bonheur.
Mary Jo et Daniel s’endorment quelque peu puis retour hôtel et Dodo… Par grappe, par groupe, chacun rentre. Les nuits new yorkaises gardent leurs secrets, demain à la messe tout se pardonnera sans nul doute possible…
Ainsi soit le swing.
Photos (bientôt) : Saint JPau
Texte (in time) : Saint Danau
PS pour info :
– Léa est fatiguée.
– Arthur est non loin de Léa mais en super forme.
– Jérémy est non loin d’Arthur, téléphone en main, sac en bandoulière. Bonne forme.
– Aymeric est enrhumé mais garde œil vif et idées claies.
– Hélios se tait et réfléchi. Marche lente.
– Corto parle beaucoup et marche vite.
– Rémi perd des années chaque jour et embête Romain.
– Romain perd des années chaque jour et embête Rémi.
– Kuluse marche quinze kilomètres par jour, écoute douze concerts par jour, bœuffe six fois par jour.
– Hugo habite déjà à New York entre le Small et le Vanguard, bonne forme.
– Johan : Super forme, au top !
– Jean-Pat s’affine grace à la marche, bonne forme.
– Jean-Marc : Bonne forme, taciturne à partir du neuvième kilomètre (Ndr : Pas vrai.)
– Mary Jo : Impeccable.
– Daniel : Tout ok, bonne forme, bon caractère, pas râleur, souple, conciliant.
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